Home / Autres / Les Galops en équitation : tout savoir sur ces niveaux essentiels et sur leur progression annuelle

Les Galops en équitation : tout savoir sur ces niveaux essentiels et sur leur progression annuelle

Les Galops en équitation

Vous montez à cheval depuis quelques mois et votre moniteur commence à parler du passage de votre premier Galop ? Ou peut-être êtes-vous parent d’un jeune cavalier qui s’interroge sur ces fameux examens ? Entre les différents niveaux, le rythme de progression et les conditions de passage, il y a de quoi s’y perdre un peu au début.

Les Galops : bien plus qu’un simple diplôme

Alors concrètement, qu’est-ce que c’est, un Galop ? Sachez qu’il ne s’agit pas juste d’un bout de papier qu’on accroche au mur pour faire joli. Les Galops, ce sont des examens fédéraux qui valident vos compétences globales. Votre technique à cheval bien sûr est examinée, mais c’est aussi le cas pour vos connaissances théoriques et surtout votre capacité à prendre soin d’un cheval en toute sécurité.

C’est un langage commun entre tous les cavaliers français. Lorsque vous dites lors d’une discussion que vous avez votre « Galop 4 », n’importe quel moniteur sait exactement où vous en êtes. Plus important encore ; ce système garantit une progression logique qui évite de vous mettre en danger.

D’ailleurs, ces examens ouvrent des portes concrètes. Stages de perfectionnement, premiers concours, randonnées extérieures, etc. Chaque niveau débloque de nouvelles possibilités. C’est sans compter le fait que certains centres équestres exigent un niveau minimum pour participer à leurs activités spécifiques. Vous pouvez en savoir plus sur le sujet grâce au site Horserizon.

Les sept niveaux principaux : une montée progressive

Galops 1 à 3 : construire ses fondations

Les trois premiers Galops sont vraiment là pour l’apprentissage des bases. Au Galop 1, on découvre cette relation unique avec le cheval. Vous apprenez à seller, à brider et à réaliser les soins de base.

Le Galop 2 consolide ces acquis. L’objectif ici est de mieux maîtriser le trot. On commence à galoper sur quelques foulées. C’est souvent là qu’on commence à se sentir vraiment cavalier.

Au Galop 3, on passe aux choses sérieuses. Les trois allures sont acquises et vous savez normalement gérer les transitions. Il est même possible de commencer à passer des barres au sol et des petits cavaletti. C’est le moment où beaucoup de cavaliers attrapent définitivement le virus de l’équitation.

Les sept niveaux principaux

Galops 4 et 5 : l’autonomie s’installe !

Le passage du Galop 3 au Galop 4, est considéré comme un sacré cap. Vous devenez autonome dans votre pratique. Carrière, manège, extérieur, normalement, vous êtes capables de tout cela. On apprend même à longer un cheval calme à ce niveau, ce qui demande une vraie compréhension de l’animal.

Le saut d’obstacles prend de l’ampleur avec des enchaînements plus techniques. En ce qui concerne la théorie, on plonge dans l’hippologie, l’alimentation, la dentition et on en apprend également plus sur les premiers soins vétérinaires.

Au Galop 5, l’observation devient centrale. Vous devez être en mesure d’anticiper les réactions et d’ajuster votre monte en conséquence. Les parcours de saut quant à eux deviennent plus complexes et le travail de dressage plus précis.

Galops 6 et 7 : la technique s’affine !

Les deux derniers niveaux ? C’est du sérieux ! Le Galop 6 demande une vraie technicité. Vous devez être en mesure de faire des figures de dressage complexes, des combinaisons d’obstacles et de la gestion complète d’une séance. Vous n’êtes plus juste cavalier, vous devenez presque un petit entraîneur.

Le Galop 7, c’est le graal pour beaucoup. Il atteste d’une autonomie totale et d’une compréhension fine du cheval. Souvent, les cavaliers qui l’obtiennent s’orientent vers la compétition ou envisagent une formation professionnelle.

Sachez également que pour les plus jeunes, il existe les « Petits Galops » qui sont adaptés aux cavaliers à poney. Il s’agit d’un parcours ludique qui respecte le développement des petits. Et pour les adultes qui débutent tard ? Aucun souci, on peut commencer l’équitation à tout âge.

Qui organise ces examens et comment est-ce que ça se passe ?

Il est important de savoir que les passages de Galops, ça ne s’improvise pas dans n’importe quelle écurie. Il faut obligatoirement un club affilié FFE et un enseignant diplômé (BPJEPS, BEES ou équivalent). C’est lui qui décide quand vous êtes prêt.

Votre moniteur est censé vous connaître par cœur. Votre technique, votre mental, vos réflexes de sécurité, etc. Il sait exactement quand vous êtes mûr pour l’examen. D’ailleurs, beaucoup de clubs organisent des sessions « à blanc » avant le jour J. L’objectif est de vérifier que tout est bien en place, aussi bien dans la pratique comme dans la théorie.

Pour passer, il vous faut évidemment une licence FFE valide et avoir validé le niveau précédent. Pas question de brûler les étapes.

Combien de Galops peut-on raisonnablement passer chaque année ?

Voilà une question qui revient tout le temps. Officiellement, la FFE n’impose aucune limite annuelle. Techniquement, si vous avez les compétences et l’accord de votre enseignant, vous pourriez enchaîner plusieurs niveaux dans la même saison.

Mais dans la vraie vie des centres équestres, on privilégie largement l’assimilation à la vitesse. La plupart des moniteurs recommandent un à deux Galops maximum par an, surtout si vous ne montez qu’une fois par semaine. Ce rythme permet d’ancrer véritablement les automatismes, de développer une vraie autonomie, et surtout d’éviter les lacunes dangereuses en matière de sécurité.